Lieutenant
| 33 ans | |
| 5'9" | Teint pâle |
| 135 lbs | Yeux bleus-gris |
| Trill (non joint) | Cheveux rouges |
- DEIRDRE : Elle a encore... Sauvé tout le monde....
== Trill. Many years ago
Deux jeunes filles, debout sur le perron d'une maison. Cote à cote. Les deux jeunes filles de cinq ans environ, se tenaient droite, et sans bouger, comme deux petites poupées. Les deux, aux cheveux noirs bleuté, aux yeux bleu gris. L'une frisait légèrement plus que l'autre.
Le père, était quelques pas plus loin, un appareil photo en main. Sur la photo, Elizia souriait à son père, Deirdre, elle regardait sa sœur. Après quelques prises, de ramener l'attention de Dee en avant, le paternel perdit patience, et accepta de ne pas avoir la photo qu'il voulait. Il félicita Elizia, d'un joli sourire et entra dans la maison, sans un regard à Deirdre.
Deirdre poussa sa sœur en bas du perron, avant d'entrer à l'intérieur.
-- Trill, little less years ago.
Le même perron, mais une fille et un garçon. Les deux, ont une quinzaine d'années. La fille, accoudé au garde-fou, le garçon, appuyé sur une colonne. Des larmes coulaient, silencieuses sur les joues de Deirdre.
Le jeune garçon, oblivious, regardait la porte d'entrée. Le silence était lourd. Elizia, sorti, sourire aux lèvres, le cœur léger. Le garçon tendit sa main à Liz, et les deux quittèrent l'entrée, sans un mot ou un regard.
Deirdre, pleura en silence.
-- Quelques années plus tard
DEIRDRE : Maman, je pense m'inscrire à l'académie de Starfleet, pour la Fédération.
Dans le coin de la pièce, Elizia regardait et écoutait de loin, ses parents encourager sa sœur dans sa démarche. Lorsqu'elle s'avança pour le faire à son tour, le cœur plein de fierté, Deirdre ne lui répondit pas, et quitta la pièce.
-- Un an après l'entrée à l'académie de Deirdre, sur Trill
Deirdre, dans son uniforme de cadet était assise sur le bord des escaliers du perron, le dos au mur de la maison. Elle respirait l'air chaud. Elle entendait la fête, à l'intérieur. Un party, pour "leurs" fêtes. Du moins, c'est ce que ses parents se sont empressés de dire, lorsqu'elle était débarqué à l'improviste.
De la musique et des éclats de voix se faisaient entendre. Et personne, ne semblait manquer Deirdre, assise sur le perron, dans l'ombre qui grandissait.
Elle ne prit pas part aux festivités. Lorsque les invités quittaient, ils criaient à Liz leurs vœux avec bisous et accolades. Ils échangèrent que quelques mots à Deirdre, certains étaient même passés sans voir qu'elle était la.
Un seul mentionna son succès à l'académie.
-- Deux ans plus tard. Terre, San Francisco.
Deirdre était dans sa dernière année de formation. Elle avait des amis bien à elle, une vie bien à elle. Elle s'était même fait teindre les cheveux roux, et augmentait les bouclettes de ses cheveux, soigneusement, tous les matins. Le plus elle se distançait de sa sœur, le mieux elle respirait.
C'était donc avec contrariété qu'elle prit la nouvelle de l'arrivée de sa sœur à l'académie.
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Elle se trouvait alors, attablée, au petit café, avec ses amis futurs scientifiques. Ils riaient, et Deirdre était le centre de l'attention. Depuis qu'elle avait fini par se séparer de sa sœur, elle avait gagné en assurance. Elle avait reçu des prix , des recommandations. Elle excellait dans son domaine. La microbiologie extraterrestre.
Le silence tomba lorsqu'Elizia se pointa à la table. Liz, semblait inconfortable de déranger sa sœur.
ELIZIA : Allo Dee.
DEIRDRE : Allo.
Elle avait répondu avec empressement. Dee voulais que sa sœur parte, mais un de ses amis, intrigué, dévisageait les deux Trill.
STAN: C'est fou, vous avez des airs de famille..
Toutes les tête se mirent à voyager d'une à l'autre et à acquiescer. Non, Deirdre n'avait mentionné à personne qu'elle avait une sœur. Encore moins une jumelle identique. Elle se sentit venir le visage rouge de colère.
ELIZIA : C'est sûr que oui, nous sommes jumelles.
Deirdre serra son verre un peu trop fort, mais ne parlait pas. Ses amis, par contre, fort intéressés de rencontrer la sœur, jumelle, encore inconnue à ce jour, l'invitèrent à s'asseoir avec eux. Reconnaissante, Liz pris place et répondais aux questions, trop honnêtement pour le bien de Dee, familiales.
Dee s'était fermé au monde. Encore une fois, elle était venue, et. Non.
Prenant un sourire, dont seuls les filles Mirhen étaient capables , elle se pencha vers sa sœur.
DEIRDRE : Elizia, je peux te parler...? Dehors...
Elle n'attendit pas la réponse, et sorti. Liz, la rejoignait en saluant les amis de sa sœur.
DEIRDRE : Je vais mettre les choses au clair. Ce sont MES amis. C'est MA vie, pas la tienne. Je ne veux plus te revoir. J'étais bien sans toi.
Rouge de colère, elle entra dans le café, laissant une Elizia dans l'incompréhension, les larmes sur les joues.
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L'année s'écoulait, et Dee ne voyait plus sa sœur. Son cœur sursautant chaque fois qu'elle voyait son nom défiler, lors des nominations. Elles avaient ce point en commun, elles excellaient. Dee en sciences, Liz en ingénierie. Mais Elizia ne mentionnait plus sa sœur, tout comme Deirdre ne mentionnait plus Elizia.
-- Polaris quelques mois avant l'incident de la station
Deirdre fût la seconde à être assigné au Polaris. Elizia y était déjà, en tant qu'officier aux opérations. Quand Dee avait eu l'assignation, son nom était mentionné dans le manifeste. Plusieurs années s'étaient écoulés. Dee n'appelais plus ses parents. Elle ne parlait plus à sa sœur.
Quand elle arriva à bord, Killian l'accueillit avec Glavine et Von Prov. Les deux officiers lui parlaient de sa sœur. Elle écoutait ne décourageant, ni encourageant la conversation. Dans la navette, elle avait pris la résolution de ne pas agir envers sa sœur. Elle ne voulait pas cette assignation.
Elle passerait pour "la sœur de l'autre" ou "les jumelles Mirhen".
Bref elle jouait le jeu que ça l'enchantait. Mais elle rageait, intérieurement, contre sa sœur, qui héritait des éloges, des compliments, des amis.
--- un autre jour, quelques jours avant "l'incident", département scientifique
VON PROV: Dee! On l'a eu! On est génial!
Les deux scientifiques, regardaient le pétri, avec les cellules qui se multiplient. Ces cellules, récupéré d'une mission précédente ne semblait pas vivantes...
Von Prov. Le seul à bord qui la comprenait bien, et qui voyait la différence entre elle, et sa sœur. De façon générale, Will la décrirait comme une personne posée, qui n'as pas froid aux yeux. Contrairement à sa sœur, elle n'est pas une fille de front. Elle préfère généralement être en arrière plan, à peaufiner le plan de secours.
Il aime particulièrement sa spontanéité, et son intérêt pour tout ce qui sort de l'ordinaire. De grandes qualités scientifiques!
Finalement, elle s'y faisait bien, à bord du Polaris. Elizia avait tenté un rapprochement. Elle avait décidé de faire semblant, et de faire comme si rien était.
Mais elle ne parlait pas plus à ses parents.
-- Suite à l'opération, Infirmerie
Dee ouvrit les yeux. Les lumières au plafond semblaient irréelles... Tout avait un genre d'halo mystérieux.
DELAMOR : Allo lieutenant. Comment ça va?
Une douleur, à la poitrine, lui fit porter instinctivement la main.
DEIRDRE : que... Quoi...
Le dernier de ses souvenirs, c'était la propulsion, sa collision contre la console, l'explosion.
DELAMOR : Tu es chanceuse d'être ici. Tu pourras remercier ta sœur.
L'Orionne lui sourit. Sincèrement. Tout le monde à bord croit que c'est l'amour fou entre les deux.
DEIRDRE : Elle a encore... Sauvé tout le monde...
Elle l'avait dit sur un ton d'ironie. Von Prov aurait cerné la différence, mais pas Neema.
DELAMOR : En fait, si. Mais... Surtout toi.
Dee regardait le plafond. Elle ne voulait pas l'entendre. L'exploit de sa sœur. Mais le docteur continua. Elle lui expliqua en détail, l'accident, la blessure, la situation... La décision.
DELAMOR : Elle n'a pas hésité une seconde.
Le médecin lui sourit, et mit une main sur son épaule. Dee tourna les yeux vers elle... Des larmes montaient et coulaient.
DEIRDRE : Je peux la voir?
Nee acquiesça, et alla chercher Elizia. Lorsque les deux furent seules, elle fit signe d'approcher.
DEIRDRE : Je suis tellement désolée....
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Quelques jours plus tard
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Les deux sœurs se voient régulièrement. Dee a recommencé à parler à ses parents. La vie est belle, maintenant.
DEIRDRE : Elle a encore... Sauvé tout le monde....